Bonjour M. Jn Louis, vous êtes un ancien étudiant du programme de spécialisation en Suivi et Evaluation de SIPDEC en partenariat avec IUS.

Etant de la deuxième cohorte, vous avez finalisé votre projet final dont le titre a été : Rapport sur la mise en œuvre de l’évaluation finale interne des résultats du projet Accès à la Justice Lutte contre l’Impunité en Haïti (AJULIH)

1- Parlez-nous de votre projet final soutenu avec succès après avoir bouclé les cours des 2 sessions de ce programme ?

Brièvement, je peux dire qu’il s’agit d’un rapport de stage préparé suite à une évaluation finale interne que j’ai conduite en tant que responsable de suivi et évaluation chez Avocats sans frontières Canada (ASFC). Ce travail final permettra à tout.e lecteur.trice de prendre connaissance de certaines facettes du projet intitulé « Accès à la Justice Lutte contre l’Impunité en Haïti » mis en œuvre par cette prestigieuse organisation de 2017 à 2024. Ayant un objectif académique, ce travail final est rédigé dans un langage simple qui facilitera la compréhension de tous et de toutes. Également, ce travail pourra être utilisé par toute autre personne qui aura à conduire une évaluation finale interne pour un projet même genre, car il expose un ensemble d’approche pouvant faciliter la réflexion sur le développement de la méthodologie nécessaire.
La rédaction de ce rapport de stage a été une expérience de plus qui m’a permis de mettre en pratique les nouvelles connaissances acquises dans le cadre de ma formation en suivi et évaluation ave la SIPDEC.

2- Avez-vous rencontré des difficultés lors de la préparation de ce travail final ? Si oui, comment les avez-vous surmontées ?

Un travail de ce genre ne saurait réaliser sans contraintes, surtout quand on sait que certaines restrictions ont été faites quant à l’utilisation des données relatives au projet sur lequel j’ai préparé mon rapport de stage (AJULIH un projet de droits humains mis en œuvre par ASFC). Face à cette limitation, il n’a pas été possible d’exploiter voire de divulguer toutes les informations du projet, notamment celles relatives aux résultats de l’évaluation que j’ai conduite dans le cadre de ma mission en tant que responsable de suivi et évaluation chez ASFC de novembre 2019 à mars 2024. Toutefois, cette contrainte a été contournée en utilisant uniquement des données qui peuvent mettre en évidence les grandes lignes d’action du projet AJULIH. Également, je dois souligner que le canevas utilisé par SIPDEC pour la préparation du rapport de stage m’a beaucoup aidé à contourner certaines contraintes.

3- Pourriez-vous nous décrire brièvement votre métier ainsi que vos missions aujourd’hui après votre spécialisation en Suivi et Evaluation ?

Présentement, je n’ai pas un travail à temps plein, étant donné que j’entame une maîtrise en évaluation de programme au Canada à l’École Nationale d’Administration Publique de Montréal. Toutefois, j’offre à distance des consultations en développement et suivi et évaluation de projet à une organisation basée en Haïti.

4- En quoi diriez-vous que votre formation en Suivi et Evaluation vous est utile, aujourd’hui au poste que vous occupez ?

Ma spécialisation en Suivi et Évaluation m’a permis de mieux répondre à ma mission en tant que consultant, et surtout à mieux aborder certains cours en lien avec ma maîtrise en évaluation de programme à l’École Nationale d’Administration Publique de Montréal. Pour moi, c’est là l’une des grandes retombées de cette formation.

5- Quels souvenirs gardez-vous de cette formation en Suivi et Evaluation ? Avez-vous des conseils à donner aux universitaires finissants ou professionnels intéressés à faire partie de la prochaine cohorte ?

Je garde encore beaucoup de souvenirs de cette formation, surtout ceux en lien avec la présentation de certains cours, notamment les cours d’analyse de données, méthodes d’évaluation et introduction aux bases de données relationnelles. Ces cours m’ont permis de mieux comprendre l’importance des données dans un système de suivi et évaluation. Également, je dois souligner l’environnement d’apprentissage, notamment les technologies utilisées par SIPDEC pour répondre aux réalités actuelles du pays et pour rendre la formation accessible à tous et à toutes, et surtout aux besoins de chaque étudiant.e. Je crois que SIPDEC peut s’ériger comme une référence.
Je dirai à toute personne qui est intéressée à faire partie d’une prochaine cohorte de ne pas hésiter, car ce ne sera pas un temps perdu. Au contraire, ce sera l’occasion d’embrasser une nouvelle carrière dans un domaine fraichement en évolution en Haïti.

 Ronald Alandre JN LOUIS

Aout 2024